Interview: qui êtes-vous ?

-D'abord, permettez-moi de vous dire, vous ne faites pas votre âge..
-non, je sais, je fais beaucoup plus.
-Heu!.. quel âge ?
-ingrat.
-Pourtant épanoui ?
-non, bêtement inhibé.
-Oui mais, dans l'air du temps ?
-peut-être, mais c'est un air con.
-Ah, bon? alors.. heu!.. essayons de mieux vous connaître.. heu!.. misanthrope ?
-non, mise au point.
-Que regardez-vous là-haut ?
-la question en suspend.
-Quelle question ?
-la guerre est-il un sport ?
-ah!.. et Dieu alors ?
-moi, pour rencontrer Dieu, je fais le mort.
-Bon. Heu!.. avez-vous un conseil a donner ?
-je ne conseille à personne de vieillir.
.-Avez-vous une remarque à faire ?
-je crois que les grands de ce monde se moquent du monde.
-Heu!.. vous avez des certitudes, peut-être ?
- non.. si, une seule. Je n'irai pas à mon enterrement, j'aime pas la foule.

dimanche 1 juin 2014

Les choses et les êtres

La vie est sibylline
Pour coopérer on s'instruit de données approximatives ou de fabulations
Et d'un positionnement postiche : supérieur ou inférieur ( un impair scientifique )
Avec des pérégrinations dans le bien ou dans le mal qui  finissent en déconvenues tragiques
On ne peut que compatir
Fantasmes et fantômes nous hantent si bien

L'homo économicus ignore ses voisins
Il voit tout noir ou voit tout blanc
Quand il voit rouge il ordonne à tout ce qui bouge
Comme la poule ou le cochon
l'homo économicus vaque à des occupations
Par obligation ou par fonction
Ses jours sont des gros agendas cadencés par des bruits d'avant garde
Allons-nous dépasser la limite de la décalcification cérébrale 
Cela infirme d'être les idiots de la terre les maboules
La terre va se mettre en boule

Être abstinent de sa nature incandescente
C'est placer en quarantaine les zones sensibles
Les lieux éclairants
Et qu'on regarde les yeux dans les cieux
Plutôt que de courir avec des semelles de plomb allons à tire d'aile
Prenons de l'altitude avec les oiseaux de bon augure
Et gagnons les vertiges
Se jeter dans le ciel et retomber sur ses pieds
Savoir ce qu'on dit savoir ce qu'on fait
Apprendre à se décultiver pour en avoir le coeur net
Prendre contact directement avec son imaginaire
Sans passer par un intermédiaire
Assez des mots décolorés ou teints
On l'a à l’oeil et on l'a dans l'oreille la beauté en talents hauts
La joie qui régale
Vivre est une ivresse qui vient du fond et va après
On peut s'étendre à l'infini
Il est plus plaisant de marcher sur l'eau que de traverser des tracas embrouillés

On siffle la fin d'une civilisation au bout de rien
On laisse les habitudes s’essayer à l'histoire
Le fil conducteur des êtres et des choses se cherche un destin un lendemain qui chante
Dès lors rangeons dans les cartons
Les présentations
Le jeu de la carotte et du bâton.

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