Interview: qui êtes-vous ?

-D'abord, permettez-moi de vous dire, vous ne faites pas votre âge..
-non, je sais, je fais beaucoup plus.
-Heu!.. quel âge ?
-ingrat.
-Pourtant épanoui ?
-non, bêtement inhibé.
-Oui mais, dans l'air du temps ?
-peut-être, mais c'est un air con.
-Ah, bon? alors.. heu!.. essayons de mieux vous connaître.. heu!.. misanthrope ?
-non, mise au point.
-Que regardez-vous là-haut ?
-la question en suspend.
-Quelle question ?
-la guerre est-il un sport ?
-ah!.. et Dieu alors ?
-moi, pour rencontrer Dieu, je fais le mort.
-Bon. Heu!.. avez-vous un conseil a donner ?
-je ne conseille à personne de vieillir.
.-Avez-vous une remarque à faire ?
-je crois que les grands de ce monde se moquent du monde.
-Heu!.. vous avez des certitudes, peut-être ?
- non.. si, une seule. Je n'irai pas à mon enterrement, j'aime pas la foule.

dimanche 30 juin 2013

Sosie.


Humanité.

Le chaos nous éreinte.
Le tout à l'égo nous menace.
Passons-nous donc un savon !
La promesse d'un monde meilleur, c'est un catéchisme pour pauvres pêcheurs, pour toujours à la faute.
Ne pas croire, ne plus ramasser des rumeurs.
Du ciel, on est l'hôte. Et même l'acteur.
Faisons du feu dans l' Etre. Il occasionne des désirs proches des valeurs estivales.
Pour en venir au monde, à poil.
L'esprit en roue libre, la route des vacances, la connaissance.
Activons nos intelligences.
Du sens à nos incantations, la délivrance.
Allez, on se fait une ligne d'horizon !
Il y a l'espace et pas de prison.
A la une: la voix de l'expansion " LIBEREZ  L' EMANCIPATION "
Dommage, on a la peur sur les talons.
Mal apprêté en société, le singulier est ballotté, bousculé, recouvert d' un isolant.
Sur un fil de lumière, équilibre douloureux, vertigineux.
Pourtant, on ne manque pas de regards non détournés.
L' humain à porté de mains,
la vie sans le chagrin, nourris au sein.
On ne vit que librement.
La vie est libre, on peut y aller !
A tout être, toute chose reliée.
Récupérons le choix, la liberté.
Le plaisir de l'ubiquité.
Le choix, la liberté, pour un destin animé.
L'amour à vue. Panoramique.
Sans être enflé, mais gros comme un astre.
Nous ne sommes pas des gens sans nature.
Nous ne sommes pas ce qui n'existe pas.
Croisons le faire et le dire.
Si nous prêtons attention à sa présence,
l'humanité ouvrira un oeil, puis l'autre, puis toutes les écoutilles.
Le statut de la liberté,
c'est d'être l'énergie du bonheur éveillé.

L'homme sans goût.

L'homme, en général, n'est pas à la hauteur de sa réputation.
C'est un con notoire. Et je ne m'en réjouis pas.
Il n'a pas osé la liberté !
Toujours de progrès, et techniquement avancé ( comme il aime à se le répéter ),  il se projette sur le bas-côté du monde, seul.
L'homme, en général, la valse du pantin.
Un régal d'ignorances, chapeauté d'un fantasme de lui-même, sous la houlette de la bêtise suffisante.
Pourtant né à ciel ouvert.
L'homme, en général, semble rabougri.
Il a un entendement peu étendu couvert d'efficiences bon marché.
C'est un être élémentaire. En déficit de matières premières ( Intelligences subtiles et idées franches ).
L'air du temps pour conviction.
L'occasion faisant le larron ( Bien-sûr, je ne jure de rien ! ).
L'homme moderne a ouvert un passage sur un monde charmant, transparent, de propreté insolente.
De moeurs institutionnalisés, de recettes de langage, d'engagements guerriers.
Un monde qui se déleste des sentiments, de la honte, des talents.
Une coupe franche dans le naturel.
L'homme moderne est déterminé et goinfre.
Il ne mâche pas ses mots avant de les ravaler.
L'apathie en guise d'appétit.
En retrait de l'existence.

En ce qui me concerne,
en quête de félicité,
je demande une remise de peine pour bonne conduite.
J'ai testé le doute et l'humilité,
j'aimerais oser la liberté !





Tête ancienne.


Bourreaux d'enfants.

A chaque règne son échec
Perversités variées
Révolution illusion oeuf crevé
On tue des enfants
Humains hallucinés
Proclamation et notice d'utilisation
Infanticide et assassinat du verbe
Réprimés abasourdis obéissants
Frappés au talent
Pauvres parents
Quand la nature de l'être n'est plus
Le coeur lapidé et le sang répandu
Brouillard et tristesse
On se tue à endurer la barbarie
La force brutale porte le désordre avec ostentation

Expliquer l'inexplicable c'est ne pas vouloir comprendre
Laissons courir les enfants.